Le Lion Rouge est situé au cœur de la vieille ville d’Angoulême sur la place Francis Louvel, autrefois appelée du Mûrier.
L’histoire de cet espace est marqué par la présence de plusieurs couvents dont celui des Jacobins à l’emplacement de l’actuel Palais de Justice. L’hôtel de Vouillac qui s’étendait jusqu’à la rue d’Arcole était l’une des plus belles demeures du quartier et fut d’ailleurs celle de la famille du maire d’Angoulême Marchais de la Berge.
“Cette place fut aussi visitée par de nombreuses célébrités de l’histoire dont Louis XIV et célébrée par Honoré de Balzac dans les Illusions Perdues.”
L’immeuble qui abrite le restaurant résulte d’une multitude de transformations. Si sa façade remonte au milieu du XIXe siècle, les parties cachées à l’arrière et surtout l’ensemble des caves nous font retrouver l’Angoulême des siècles passés.
Les Archives de la Ville conservent un papier à en-tête de 1863, à l’époque où la maison était occupée par l’une des plus anciennes quincailleries d’Angoulême, la maison David « À Saint Eloi ». Ce saint était d’ailleurs peint sur la façade. L’imposante et magnifique verrière centrale chef d’œuvre d’architecture métallique du Second Empire apportait à ce magasin profond une lumière zénithale.
L’immeuble fut ensuite partagé en deux commerces. On y trouva des quincaillers, arquebusiers, armuriers, bijoutiers, le faïencier Lassuze, une maison de papier peint, le magasin de meubles Pautrat, une librairie et tout dernièrement un fleuriste.
Une nouvelle aventure commence aujourd’hui avec le Lion Rouge qui n’est pas sans rappeler, même s’ils étaient d’or, les lions présents sur le blason des Plantagenêts qui donnèrent une commune à Angoulême en 1204 et qui firent de la comtesse Isabelle d’Angoulême, la reine d’Angleterre.
